Publié le 01/05/2021 • 3 min de lecture

Une solution pour ne pas faire de fautes d’orthographe, et bien, c’est d’écrire correctement ! Mais non, non, non ! ça ne se passe pas comme ça dans le monde dans lequel on vit. S’il existait une solution miracle, cela se saurait. Par exemple, on dit que les gens qui lisent beaucoup font moins de fautes. Hein ! c’est affreusement faux. J’en suis la preuve vivante. Je lisais quand j’étais adolescent puis jeune homme, environ 80 bouquins par an. Cela ne m’empêchait pas d’établir des records de fautes dans mes dictées. En moyenne : 20 à 30 fautes ! J'en connais la raison, je me concentrais tellement sur l’histoire que j’oubliais le reste. Quant à être dyslexique, je n’en sais rien, peut-être.

Alors, quelle solution ! D’abord, tout doit se mettre en place dès que l’on commence à écrire. Quand je pose une phrase, je la corrige immédiatement. Il ne s’agit pas d’une correction très approfondie, mais d’une correction des évidences (un accent, un s, un mauvais accord…) rapide et efficace. Lorsque cela concerne un dialogue, je joue le dialogue à haute voix, car cette forme autorise des fautes que la prose ne voudrait surtout pas. Un échange verbal doit être le plus naturel possible et doit correspondre au personnage. Une fois mon chapitre écrit, je le passe au crible. Je le mets en place. Je chasse les doublons et les expressions trop pauvres puis je le propose à mon logiciel correcteur seulement pour obtenir une vision globale de mon texte. Je procède de la même façon pour les chapitres suivants. J’utilise « Antidote ». C’est bien, mais attention, ce type d’outil ne se glisse pas dans votre tête. Il peut remplacer un mot fautif par un autre bêtement très différent, comme ça, d’un simple clic de souris ! Chaque détection doit être analysée une par une et croyez-moi, il y en a ! Ce ne sont d’ailleurs pas forcément des fautes. Des éléments bénins très souvent sauf qu’au milieu peut se cacher la grosse erreur. Ce n’est donc pas simple. En fin de compte, corriger un livre peut prendre autant de temps que de l’écrire pour les moins fortiches. Finalement, ne vous leurrez pas, il vous sera très difficile de rendre une copie parfaite surtout si votre livre fait 400 pages et que vous êtes seul. C’est possible, mais extrêmement difficile !

Michel

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